Les surnoms des Rolex : liste complète et explications des modèles mythiques

Chez les passionnés d’horlogerie, les montres Rolex occupent une place à part. Véritables icônes du luxe, de la précision et du design intemporel, certains modèles ont acquis une aura particulière, au point de recevoir des surnoms devenus légendaires. Ces noms, souvent donnés par les collectionneurs ou les amateurs, s’inspirent de leur apparence, de leur palette de couleurs ou de références culturelles bien ancrées. Hulk, Pepsi, Batman, Kermit… Derrière ces appellations originales se cache toute une histoire. PSB Watches vous propose un tour d’horizon complet des surnoms les plus célèbres de la marque Rolex.

Les surnoms les plus connus des GMT-Master et GMT-Master II

La Rolex GMT-Master est probablement la famille de modèles la plus riche en surnoms. Introduite dans les années 1950 pour les pilotes de la Pan Am, cette montre à double fuseau horaire s’est distinguée par ses lunettes bicolores emblématiques. Avec le temps, ces combinaisons de couleurs ont inspiré toute une série de surnoms.

• Pepsi : lunette rouge et bleue, emblématique des premières GMT-Master (réf. 1675, 16710, 126710BLRO).

• Coke : lunette noire et rouge, en référence à la célèbre boisson gazeuse (réf. 16760, 16710).

• Root Beer : lunette brune et dorée, apparue sur les versions bicolores et en or rose. Référence à la boisson Nord-Américain de couleur marron (réf. 1675/3, 16713, 126711CHNR).

• Batman : lunette noire et bleue sur bracelet Oyster, surnom adopté dès sa sortie en 2013 (réf. 116710BLNR, 126710BLNR).

• Batgirl : même configuration que la Batman mais avec un bracelet Jubilé (réf. 126710BLNR).

• Bruce Wayne : lunette gris foncé et noire, design sobre et élégant évoquant le costume civil de l’alter ego de Batman (réf. 126710GRNR).
  

• Sprite : lunette verte et noire, avec la couronne déplacée à gauche du boîtier (réf. 126720VTNR).

• Fat Lady ou Sophia Loren : boîtier plus épais du premier modèle GMT-Master II (réf. 16760).

• Blueberry : rare lunette entièrement bleue, non officiellement produite en série (réf. 1675).

• Pussy Galore : surnom donné à la GMT-Master avec une lunette bicolore rouge et bleue pour distinguer le jour et la nuit, portée par le personnage du même nom dans James Bond (réf. 6542).

Les surnoms emblématiques de la Rolex Submariner

Créée en 1953 pour les plongeurs professionnels, la Submariner est aujourd’hui l’un des modèles les plus reconnaissables de Rolex. Certaines versions ont acquis des surnoms devenus cultes, souvent inspirés de leur teinte ou de leur usage au cinéma.

• Hulk : lunette et cadran verts sur boîtier acier, sortie en 2010 (réf. 116610LV).

• Kermit : cadran noir et lunette verte, introduite pour les 50 ans de la Submariner en 2003 (réf. 16610LV).

• Starbucks : surnom donné à la version moderne du Kermit, avec boîte plus imposante (réf. 126610LV).

• Smurf : lunette et cadran bleus sur boîtier en or blanc (réf. 116619LB).

• Bluesy : lunette bleue et cadran bleu sur version bicolore (réf. 16613LB, 116613LB, 126613LB).

• No date : Version sans guichet date à 3 heures (réf. 124060 ou 14060/114060 avant)

• James Bond : référence à la Submariner portée par Sean Connery dans les années 60 (réf. 6538 puis 5508, 5510, 5513 par les acteurs suivants).

• Milsub : versions modifiées pour la Royal Navy, devenues ultra-collectibles (réf. 5513 modifiée).

Les surnoms de la Rolex Daytona

La Rolex Daytona, née pour la course automobile, est devenue l’un des modèles les plus convoités de la marque. Certaines déclinaisons ont été propulsées au rang de mythe par des personnalités ou par leurs caractéristiques uniques.

• Panda : cadran blanc avec sous-compteurs noirs, typique des Daytona modernes ou vintage à contraste marqué (réf. 116500LN)

• Reverse Panda : cadran noir avec sous-compteurs blancs, l'inverse de la "Panda" (réf. 116500LN)
  

• Rainbow : lunette sertie de saphirs multicolores en dégradé arc-en-ciel, présente sur certaines Daytona (réf. 116595RBOW)

• Paul Newman : surnom donné aux modèles avec cadran “exotique”, popularisés par l’acteur (réf. 6239, 6241, 6263, 6262...)

• John Player Special : cadran noir et or rappelant les voitures de Formule 1 des années 70 (réf. 6241, 6264)

• Big Red : inscription “Daytona” en rouge vif au-dessus du totalisateur (réf. 6263, 6265)

• Patrizzi : cadrans devenant brunis avec le temps, effet de vieillissement naturel (réf. 16520)

• John Mayer : cadran vert sur or jaune, rendu célèbre par le musicien américain (réf. 116508)

• Eye of the Tiger : lunette et cadran sertis de diamants dans un motif félin (réf. 116588)

• Zenith : Modèle entre 1988 et 2000 équipé du mouvement El Primero modifié (réf. 16520)

Explorer, Sea-Dweller, Day-Date : des surnoms plus rares mais marquants

Moins nombreux, les surnoms attribués aux modèles Explorer, Sea-Dweller Datejust ou Day-Date ont souvent une origine plus historique ou esthétique.

• Freccione : Explorer II avec aiguille orange, surnommée aussi à tort “Steve McQueen” (réf. 1655)

• Polar : Explorer II avec cadran blanc (réf. 16570, 216570, 226570...)

• Blackout : Explorer I avec chiffres 3, 6 et 9 peints en noir, produite brièvement (réf. 14270)

• Double Red : Sea-Dweller avec deux lignes rouges sur le cadran (réf. 1665)

• Great White : Sea-Dweller avec texte intégralement blanc (réf. 1665).

• James Cameron : Deepsea avec lunette bleue/boîtier massif, hommage à la plongée dans la fosse des Mariannes (réf. 116660)

• President : nom du bracelet de la Day-Date, porté par de nombreux chefs d’État (réf. 1803 et suivantes)

• Wimbledon : Datejust avec cadran ardoise et chiffres verts, en partenariat avec le tournoi de tennis (réf. 126334, 126331...)

• Thunderbird : Datejust avec lunette tournante, développée pour les pilotes de chasse américains (réf. 1625)

• Roulette : surnom donné aux Datejust affichant les jours impairs en rouge, les pairs en noir.

Pourquoi ces surnoms sont-ils si populaires ?

À l’origine non officiels, ces surnoms ont vu le jour dans les forums, les catalogues de collection et les cercles d’amateurs. Ils permettent d’identifier rapidement une montre à partir de ses traits distinctifs sans se référer à une référence complexe. Mais au-delà de leur aspect pratique, ces noms ajoutent une dimension affective et culturelle à des objets déjà riches d’histoire. Ils traduisent l’enthousiasme collectif autour de certains modèles devenus cultes, qu’ils soient encore produits ou désormais introuvables.

Conclusion

Les surnoms des Rolex témoignent de la place qu’occupe la marque dans l’imaginaire collectif. Ils révèlent l’attention portée aux détails, l’amour des collectionneurs et la manière dont certaines montres ont marqué les esprits.

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